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Latex, matière de tous les désirs

Pourquoi le latex est-il apprécié au sein de l’univers BDSM et du fétichisme ? Cette matière créé une excitante sensation de confinement, de pression, voir d’étouffement. Considéré comme une seconde peau une fois portée, les mouvements sont pourtant limitées. Les corps sont alors privés de contrôle, parfois de ces sens selon l’accessoire. Le latex apporte un aspect esthétique à l’expérience BDSM grâce à cette texture unique.

L'origine du latex

la petite histoire du latex

Le latex est un matériau élastique élaboré par transformation d'un suc végétal produit par l’hévéa.

Les premiers fétichismes: de la moto aux magazines fétiches

Matière délaissée, on retrouve le latex après la seconde guerre mondiale avec John Sutcliff. Ce modéliste fabriquait avant tout des tenues en cuir et en latex pour protéger ses conquêtes de la pluie lors de virées en moto. En 1967, il est appelé pour créer le catsuit pour le film érotique La Motocyclette avec Alain Delon. Il serait par ailleurs le designer des costumes pour la série Chapeau melon et bottes de cuir. 

Le latex devient alors une réelle obsession pour le créateur.

Son attrait pour cette matière et l’univers du bondage l’amène à devenir éditeur pour divers magazines fétichistes. Dont ATOM’AGE dont il est également le créateur. La loi britannique de l’époque interdisant la publication de photos de bondage, John Sutcliff joue avec la loi avec cette revue. 

Ce ne sont pas des photos de bondage à proprement parlé, mais le côté « prison » qu’offre le latex. Sa revue finira par être entièrement détruite par la police à la fin des années 80. Sutcliff fut poursuivi pour obscénités.

Le magazine ATOM'AGE

domi.com latex atomage

Ce n'était pas pornographique, mais cela a suscité beaucoup de bruit. C'était terriblement populaire, mais il était très difficile de trouver un lieu de vente. Lorsque nous avons finalement convaincu une librairie de Victoria de le stocker, les gens faisaient la queue pendant des heures pour en obtenir un exemplaire.

Le magazine appelait les femmes et les hommes à envoyer des photos d’eux dans du latex, ainsi que des témoignages. Beaucoup d’hommes partagent leur désir de voir leur femme en latex ou se défendaient de ne pas être des pervers. Les femmes exprimaient ce qu’elles ressentaient une fois habillées de latex. 

John Sutcliff n’est pas seulement à l’origine du fétichisme au latex mais a permis à des britanniques d’exprimer leurs désirs au sein d’une communauté à travers ATOM’AGE sans honte. Ce magazine a normalisé une chose honteuse. 

Il fut également le précurseur de plusieurs évènements fétichistes en Grande Bretagne et dans le reste de l’Europe. 

Sex : la boutique fétichiste de Vivien Westwood

La première boutique fétichiste ouvre ses portes à Londres en plein mouvement punk. Malcolm McLaren et Vivien Westwood ouvre un lieu unique où se vendent des vêtements en cuir et en latex ainsi que des accessoires fétichistes. 

vivienne westwood malcolm mclaren latex domi

mille et une sensations du latex

L’homme est très conscient de la stimulation visuelle, tant de l’anatomie féminine que du costume, mais – pour la plupart des femmes – c’est le contact intime chair à chair qui est tout important. Pouvoir être très proche : enlaçant les bras, enlaçant les membres, touchant les pieds – telle est la base féminine d'un délicieux plaisir sexuel.

Le latex a toujours provoqué chez ses adeptes un intérêt presqu’instinctif. Comme si cette matière diffusait un pouvoir sur quiconque la regarde, la touche ou la porte.

Le fétichisme de matière noble prend différentes formes : la simple admiration aux pratiques les plus passionnées. Tous les sens s’éveillent, de la vue au toucher. 

La vue empli de désirs

Il réveille bien des sensations tant sur celui ou celle qui le porte que celleux qui les admirent. Les soumis se cachent sous cette matière et se déshumanisent, leurs courbes serrées dans le latex. Parfois coupés de leurs mouvements, cela nous rappelle étrangement le bondage. Les voilà à la merci de leur maître, ou leur maîtresse. La matière fine et élastique font du corps qui le porte une silhouette parfaite et avantageuse. 

 

L'odeur du latex

Lorsque nous parlons du sens de l’odorat excité par le latex, c’est par sa mystérieuse odeur et celle qui en exulte une fois portée. L’odeur particulière du latex fait partie intégrant de l’expérience et du fétichisme, renforçant les sensations uniques créées. 

Le latex tient chaud, emprisonne et son effet seconde peau provoque une pellicule de sueur. Celle-ci accentue la connexion entre le corps et la matière, augmentant les sensations érotiques. C’est le symbole même d’un moment érotique partagé, ou non.

Le claquement sec du latex

Le son du latex ajoute une nouvelle dimension sensorielle à l’expérience. Lorsque la main caresse le vêtement en latex, le geste se traduit par un froissement léger. Sa légèreté et son élasticité offre un bruit sec et excitant lorsque le latex claque sur la peau. 

Le son du latex ajoute une nouvelle dimension sensorielle à l’expérience. Lorsque la main caresse le vêtement en latex, le geste se traduit par un froissement léger. Sa légèreté et son élasticité offre un bruit sec et excitant lorsque le latex claque sur la peau. 

Qu’il soit matte ou brillant, le latex a le pouvoir de sublimer quiconque s’en habille.

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